Arkagym, au coeur des réflexes de l’enfance
Les réflexes archaïques constituent l’essentiel de l’activité motrice du foetus et du nouveau-né. Ils s’observent très tôt in utero.
D’une durée d’activité limitée, ils préparent l’arrivée des réflexes posturaux dans un ordre et une chronologie définis. Judicieusement complémentaires, ils facilitent les acquisitions volontaires sophistiquées telles que le langage, la marche ou l’écriture. Ainsi, l’enfant progresse de manière harmonieuse.
Ces réflexes se comparent à l’armature métallique d’une dalle de bêton : ils n’apparaissent plus dans l’activité volontaire mais sont toujours présents et enfouis dans les schémas moteurs dont ils assurent la solidité.
Dans le cadre d’un stress émotionnel, biochimique ou structurel, un ou plusieurs réflexes peuvent rester anormalement actifs au-delà de la mise en place de certains réflexes volontaires (par exemple, pendant la grossesse, un accident, le tabagisme, la prise de substances dangereuses, une maladie, un cordon à la naissance, un accouchement provoqué, un deuil…). Ils peuvent alors générer des perturbations dans le développement moteur, comportemental ainsi que dans les apprentissages.
De même, certains réflexes correctement intégrés depuis bien longtemps peuvent redevenir actif. Ce second phénomène peut se rencontrer quelque soit l’âge du sujet, jusqu’en fin de vie.
L’arkagym permet ainsi d’identifier les réflexes archaïques de l’enfance anormalement actifs et de les normaliser afin de corriger leurs effets sur le système musculaire, la posture, la proprioception et les apprentissages en dehors des cas pathologiques.
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